Pitroipa, la pièce maîtresse du Stade Rennais
C’est la révélation de la saison. L’ailier burkinabé a encore brillé mercredi en inscrivant le premier des trois buts du Stade Rennais en quart de finale de la Coupe de France. Portrait.
Imprévisible sur un terrain et servi par un physique atypique, le virevoltant ailier international burkinabè Jonathan Pitroipa sera de nouveau l’un des principaux atouts du Stade Rennais mercredi, en quart de finale de la Coupe de France à Valenciennes.
Si la concurrence fait rage cette saison en attaque au sein du club breton, avec pas moins de huit postulants (Féret, Pitroipa, Erding, Kembo, Brahimi, Hadji, Montano, Boukari) pour quatre places, elle épargne Pitroipa, auteur d’un doublé pour son premier match officiel avec Rennes, contre Rustavi en tour préliminaire de l’Europa League fin juillet.
Arrivé l’été dernier en provenance d’Hambourg, où il n’est pas parvenu à s’imposer en trois saisons après avoir passé quatre ans à Fribourg, il a ainsi rapidement conquis son entraîneur Frédéric Antonetti, qui ne l’a jamais laissé sur le banc ou en tribunes en Championnat.
Troisième joueur de champ le plus utilisé en L1 derrière M’vila et Théophile-Catherine alors qu’il a participé à la CAN-2012, « Pit » est de la race des purs dribbleurs, un dynamiteur de défense bien utile dans un Championnat qui laisse en général peu d’espace aux attaquants.
« Vu la physionomie du Championnat on en a besoin ! Et si on en avait deux ou trois de plus ce serait encore mieux ! C’est un joueur talentueux, dribbleur, capable de déstabiliser les défenses. Il est important quand on joue contre des défenses regroupées », estime Antonetti.
« Un vrai régal »
Servi par un physique atypique (60 kg pour 1,76 m), Pitroipa, qui a fondé une académie du football à Ouagadougou avec son compatriote Wilfried Sanou, s’appuie sur des « qualités naturelles et génétiques rarissimes », explique le préparateur physique du Stade Rennais, Nicolas Dyon.
« Il a les deux qualités du footballeur de très haut niveau, la capacité à répéter les courses à haute intensité, et la vélocité, cette vivacité gestuelle. Un joueur moyen de Ligue 1 en a une des deux, lui a les deux », ajoute-t-il.
Selon les statistiques du club breton, il court ainsi en moyenne 600 mètres par match à plus de 24 km/h et effectue 8 à 12 courses à plus de 30 km/h, soit les meilleures performances de l’effectif rennais derrière Théophile-Catherine, un latéral.
Auteur de quatre buts et quatre passes décisives depuis le début du Championnat, Pitroipa doit « gagner en efficacité », relève Antonetti, comme l’ensemble de l’attaque des Rouge et Noir.
Mais son influence va au-delà des simples statistiques. Par ses provocations balle au pied côté gauche, il obtient de nombreux coups francs – il est l’un des joueurs de L1 subissant le plus de fautes par match, 3,3 en moyenne – et libère par ses courses rentrantes des espaces pour ses partenaires.
« C’est un vrai régal de jouer à côté. Il est généreux dans l’effort, ne se ménage pas, est imprévisible, il nous fait du bien car il apporte vraiment de l’allant dans son jeu, déclare le milieu offensif Julien Féret. Et on se rend compte lors des vidéos qu’il libère de l’espace pour les autres joueurs car les défenseurs vont vers lui. C’est vraiment flagrant. » Et virevoltant.
Source: France 24
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?tonnant ces joueurs burkinab? qui sont des lumi?res dans leurs clubs europ?ens et qui deviennent des t?n?bres dans l’?quipe nationale.