Cinéma: Les jeunes cinéastes burkinabé laissent leurs marques au Festival Kabaret Kino

publicite

La ville de Liège (Belgique) a abrité au mois de février le festival Kabaret Kino. Plus d’une centaine de jeunes cinéastes et vidéastes se sont rencontrés pour mettre en commun leurs connaissances et produire des films. Parmi ces jeunes deux  Burkinabé se sont illustrés à travers leurs œuvres.

La suite après cette publicité

« Faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant ». Tel est le slogan du Festival Kabaret Kino. Cette phrase renferme toute la philosophie de cette association de jeunes cinéastes et vidéaste à travers le monde. Pour cette année 2012, le Kino Liège qui est le premier à tenir son festival. Le festival a rassemblé plus d’une centaine de jeunes venus de la France, d’Angleterre, du Sénégal, du Congo, du Rwanda et du Burkina Faso dont Dimanche Ouédraogo et Pazouknam Jean Baptiste Ouédraogo, étudiant à l’Institut supérieur de l’image et du son (ISSIS). Les festivaliers Burkinabè ont pu réaliser quatre courts-métrages de 6mn environ dont un était tourné en support pellicule super 8mm pour le cinéma. Ces films se sont distingués des autres par leurs sujets traités et leur style artistique et esthétique dégageant une certaine originalité propre à ces deux jeunes réalisateurs.

« Con Fess » de Pazouknam Jean Baptiste Ouédraogo est un film à la fois poétique et dramatique racontant avec des proses imagées la confession d’un ancien politicien africain. Ce film cache derrière chaque mot, chaque phrase, chaque réplique une lourdeur de sens qui retrace le passé de l’Afrique et la vie qu’elle mène de nos jours. Dans ce film, chaque personnage représente des leaders dans les tractations politiques de la vie du pouvoir et de la gestion de l’Afrique, sa culture et ses richesses. Tourné sur un fond sombre le réalisateur fait apparaître légèrement ses comédiens dans la lumière et les y replonge pour donner une dynamique à la tension dramatique qui prévaut pendant tout le film.

Dimanche Yaméogo a réalisé le film «  Un vaccin contre l’Afrique« . Cette œuvre s’inscrit dans la dynamique du regard que l’Occident a su l’Afrique. Ce court-métrage coule sur un fond musical mandingue rappelant l’Afrique et ses baobabs symbole de richesse culturelle tout en présentant les comédiens dans des décors occidentaux. Le film retrace l’histoire d’une jeune fille belge souhaitant accompagner son copain africain dans son pays. Au service d’immigration  pour remplier les formalités, le médecin qui l’accueille lui prodigue des conseils sur son pays d’accueil en lui donnant des conseils dissuasifs.

Le Kino est un concept crée à Montréal par un jeune cinéaste après ses études. Pour lui il faut donner la chance à tous ceux qui s’intéressent au cinéma la possibilité de matérialiser leurs idées à travers un film. Le cinéma coûtant cher, les moyens matériels et financiers ne doivent pas être un frein à la production cinématographique. L’esprit Kino invite tout le monde à dépasser ce handicap et faire de bons films avec peu de moyens. De plus les festivals Kino sont des moments de créations de films et de projections. Les films sont tournés en 24h et montés pour être projetés le lendemain.
KINO Burkina veut mettre le cinéma au service de l’éducation populaire. Ainsi les populations pourront elles-mêmes concevoir leurs supports d’éducation de sensibilisation, de formation en vue d’un changement de comportement vers le développement. Kino Burkina a aussi dans ses projets la création du festival courts-métrages avec projection en plein air.

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×