Bobo-Dioulasso : le ministre Moussa Ouattara annonce que le sénat sera installé avant le 25 septembre

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Une délégation gouvernementale avec à sa tête le Pr Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur et Vincent Zakané, ministre de la Fonction Publique du Travail et de la Sécurité Sociale était à Bobo-Dioulasso ce samedi 22 juin 2013. Objectif, faire le point aussi bien avec les corps constitués de la région des Hauts Bassins qu’avec ses forces vives sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des réformes politiques, notamment en ses points consensuels.

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Les membres du gouvernement face aux forces vives de Bobo. Le ministre Moussa Ouattara (Ph :B24)
Les membres du gouvernement face aux forces vives de Bobo. Le ministre Moussa Ouattara, 3e à partir de la droite (Ph :B24)

Les discussions qui devaient a priori porter sur les chantiers entrepris par le gouvernement lors des assises nationales ont finalement tourné en grande partie à des exposés, voir un plaidoyer sur le bien fondé du sénat.

Les deux (02) membres du gouvernement ont ainsi éclairé les uns et les autres afin qu’ils se fassent, sur la question du sénat, une opinion objective et évitent la désinformation. Ainsi, pour le Maire de l’arrondissement n°6 de Bobo Dioulasso, Karim Barro, il faut que les gens arrêtent d’intoxiquer sur la question du sénat.

Ce citoyen qui dit ce qu’il pense

Des citoyens, parmi les forces vives de Bobo, ont émis des doutes sur l'utilité du sénat (Ph : B24)
Des citoyens, parmi les forces vives de Bobo, ont émis des doutes sur l’utilité du sénat (Ph : B24)

De son côté, Yacouba Paré, qui s’est présenté comme un citoyen”, n’a pas hésité à exprimer son opposition et son scepticisme sur le bicaméralisme auquel le Burkina Faso est entrain de se tourner. Selon lui, les priorités sont ailleurs. Qu’à cela ne tienne, le ministre en charge des enseignements secondaire et supérieur, le Pr Moussa Ouattara, a annoncé que la validation des mandats des sénateurs interviendra avant le 25 septembre 2013.

A moindre mesure, d’autres préoccupations touchant à l’éducation, à l’accès à l’eau potable, au chômage ou encore à la situation des corps constitués notamment des agents publics de l’Etat ont également été soulevées par les participants.

Par Michel KONKOBO

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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7 commentaires

  1. Celui qui s?me le vent r?colte la temp?te dit-on! et l'histoire des peuples depuis le moyen age a montr? que tout long r?gne finit par un "chaos"

  2. Professeur je ne peut comprendre qu’avec autant de bagage int?llectuel vous raisonnez ainsi.
    Vous faite pas honneur. Oubien vous avez frod? pour obtenir vos dipl?mes. Refaite une lecture de la situattion nationale ( Ch?mage des gens, vie ch?re, les probl?mes de sant?….) et vous comprendrz qu’on n’a pas besoins de CHIENAT pour le moment au Burkina.
    LA VERITE VOUS RATRAPERA!!!

  3. C'est dommage que le gouvernement burkinab? s'ent?te ? mettre en place le Sena. J'ai l'impression de voir des gens attis? le feu, brul?, d?truire le pays

  4. Apr?s 22 ans de democratie sans senat, sans doute il ya une intention cach?e derri?re cette histoire de senat, alors ? defaut de pouvoir l’empech? qu’on s’abstienne de le soutenir.

  5. gouvernement burkinab?;pensez vous que l'instoration du senat permetra franchement l'avanc? de notre pays puisque vous n'arrivez mm pas a metre les1/10 de la population burkinab? dans de bonne condition?oui copiez les autres pays c bien mais copiez le bon cote c encore meilleur, qui di mieux?

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