Consommer burkinabè : Voici les produits que les structures étatiques doivent acheter
Le Premier ministre burkinabè a annoncé des mesures intimant à certaines institutions publiques de privilégier désormais les produits alimentaires burkinabè. Un arrêté a été pris pour préciser les institutions et les produits concernés.
L’arrêté n°2017-002/PM/CAB/ portant achat des produits alimentaires locaux par les structures étatiques adopté par le gouvernement et ventilé par son service d’information a listé les institutions qui sont tenues d’acheter « prioritairement les produits locaux, et ce, à titre conservatoire et temporaire« .
Il s’agit, entre autres, des cantines scolaires et universitaires, des centres de formation professionnelle, des casernes militaires, des centres hospitaliers et des maisons d’arrêt et de correction.
L’arrêté a aussi fixé les produits concernés. Le riz, le niébé, la pomme de terre, le haricot vert, l’oignon, la tomate, le sucre, les huiles alimentaires, le lait et la viande burkinabè devront donc être premiers sur la liste des fournitures alimentaires des structures citées plus haut.
Un appel a enfin été lancé aux exportateurs « à soutenir l’écoulement des produits locaux en cas de surproduction des céréales et des légumineuses« .
A noter que les entreprises et producteurs burkinabè, notamment dans le domaine de l’agriculture et du sucre, éprouvent des difficultés d’écoulement de leur production. Ces mesures visent à soutenir ces entreprises.
Burkina24
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Pendant la RDP [Revolution Democratique et Populaire] entre aout 1983 et octobre 1987 nous etions un certain nombre a manger burkinabe et a nous habiller burkinabe 7/7 ; la consommation de produits burknabe doit etre observee par les membres du gouvernement et tous les hauts fonctionnaires, par tous les elus, par tout Burkinabe qui veut donner avantage a ce qui est burkinabe. C’est par l’exemple et la constance de ‘ »l’elite » que les Burkinabe prendront le pli ; et que l’habitude viendra. Au grand benefice de nos productrices et producteurs. Une directive du gouvernement est une injonction que beaucoup contourneront facilement ; si cependant les « gens d’en bas » constatent que « les gens d’en haut » se conforment eux-memes a ces directives, tout le monde s’y mettra.
J’ai dejeune a la table de Sekou Toure en 1970 : il n’y avait que des mets et fruits de la Guinee ; j’ai dine a la table de Seyni Kountche en 1985 : il n’y avait que de la nourriture nigerienne.