Gestion et prise en charge des véhicules accidentés : Les acteurs de la chaine en conclave
La lourdeur administrative des rapports des Procès-verbaux (PV) dans la gestion et la prise en charge des véhicules accidentés a été au centre d’un atelier d’échanges entre l’Association des garagistes du Kadiogo (AGK), les Assureurs, la Police nationale, les cabinets d’expertise automobile et la Direction générale des transports terrestre et maritime (DGTTM), ce vendredi 25 mars 2022 à Ouagadougou. Le tout, avec l’accompagnement de GOODYEAR Lubricants, huiles moteurs de Novafriq holding SARL.
Avec pour objectif d’évoquer la lourdeur administrative des rapports des Procès-verbaux (PV) dans la gestion et la prise en charge des véhicules accidentés afin de faciliter le processus de réparation et d’acquittement des clients, l’atelier a réuni divers acteurs concernés.
Selon Abdramane Koné, Secrétaire général (SG) de l’Association des garagistes du Kadiogo (AGK), la lourdeur administrative est comme un plomb dans l’aile dans la pratique de leur activité. « Si vous prenez un véhicule accidenté jusqu’à la sortie, ça traine au niveau des PV de la Police ; ça traine même au niveau des PV de l’Assurance ; et même pour le paiement, c’est vraiment un cauchemar », a-t-il expliqué.
Leurs attentes au sortir de l’atelier, « c’est de s’entendre ; de créer une cohésion entre les acteurs qui tournent autour de l’accident », a-t-il indiqué.
La gestion chez Coris Assurance
Sylvestre Kwene, Chef de service indemnisation à Coris Assurance, a d’emblée reconnu l’existence de lourdeur. « D’emblée, on ne va pas nier qu’il y a lourdeur, vu qu’il y a plusieurs acteurs qui sont impliqués dans la chaine de l’instruction d’un dossier sinistre », a-t-il reconnu.
« Chez nous, nous avons des délais stricts qui nous ont été assignés pour l’instruction des dossiers sinistres. Par exemple, pour les dossiers qui ne partent pas en expertise, dès que nous avons le devis qui est clairement identifié, nous avons 72 heures pour les traiter techniquement. Pour les dossiers qui partent en expertise, lorsque nous avons toutes les pièces, en sept jours normalement, le règlement technique est fait », a-t-il ensuite fait savoir.
Au niveau de la Police nationale
Des dires du Lieutenant de Police, Fidèle Kiendrébéogo, du Commissariat central section accidents, lorsqu’ils sont saisis pour un cas d’accident, l’équipe se rend immédiatement sur les lieux de l’accident pour procéder à la constatation.
« S’il y a eu des blessés, ils sont immédiatement évacués à l’hôpital avec l’aide des Sapeurs-pompiers. Dans le cas où il s’agit de dégâts matériels, on donne un rendez-vous au commissariat. Mais avant de s’y rendre, les concernés devront faire une déclaration de sinistre au niveau des assureurs. A l’issue de cela, ils viennent pour la confrontation. Après quoi, nous situons les responsabilités et nous transmettons le PV à l’assurance », a-t-il raconté.
« Quand les intéressés sont victimes d’accidents, généralement c’est leur seul moyen de déplacement ; ils en ont donc besoin urgemment », c’est l’explication, à en croire le Lieutenant de Police, qui peut être avancée pour justifier ce que d’aucuns qualifient de lourdeur.
Sinon, dit-il, au niveau de la Police, le code CIMAT nous donne au moins 90 jours pour pouvoir transmettre les PV à l’assurance. C’est seulement après un tel délai que l’on peut être tenu pour responsable de lourdeur, souligne-t-il.
Novafriq holding, l’autre acteur non moins négligeable
Novafriq holding SARL, avec sa marque GOODYEAR Lubricants, est un acteur non moins négligeable dans l’entretien des véhicules. Il a été associé à cette rencontre d’échanges vu la thématique abordée et le partenariat existant avec l’un des acteurs de la gestion des véhicules accidentés à savoir les garagistes.
« Les lubrifiants sont utilisés dans le moteur des véhicules. Du coup, nous passons par ce canal pour faire la promotion de nos produits de qualité parce que les garagistes sont les prescripteurs de ces huiles auprès de leurs clients », a mentionné Bruno Zongo, Directeur des opérations lubrifiants de Novafriq holding SARL.
A Ouagadougou, l’agence est située à Samandin, non loin de la Direction générale des examens et concours (DGEC) ex-OCECOS.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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