Ouagadougou : Femme et métier de parking font bon ménage !

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Des métiers dits autrefois masculins sont de plus en plus prisés par la gent féminine. Par exemple, dans le domaine du parking des deux roues, des femmes s’investissent. Dans la ville de Ouagadougou, certaines excellent dans le domaine et partagent leurs expériences.  

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Puisqu’il faut circuler, il faut aussi penser à parquer son engin. Le parking des engins à deux roues est devenu un business florissant dans la capitale burkinabè. Le prix du parking tourne généralement autour de 100 FCFA par engin, dans plusieurs lieux, mais souvent plus. Dans certaines circonstances comme au FESPACO, il faut débourser la somme de 200 FCFA.

Âgée de 22 ans et célibataire, Emeline Tapsoba exerce le métier de gérante de parking à Wayalghin. Après deux tentatives échouées au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), elle s’adonne à ce travail, suite à une recommandation d’un de ses oncles.

« J’ai cherché le BEPC au village en 2021. Je n’ai pas eu. C’est ainsi que je suis venue à Ouagadougou pour tenter ma chance, une deuxième fois chez ma tante. Avec les cours et les multiples travaux, c’est compliqué. J’ai encore échoué. C’est ainsi que j’ai quitté les bancs ».

Emeline fait savoir qu’ils travaillent à deux. Elle s’occupe du parking de 07h à 13h30. Un monsieur prend le relai à partir de 13h30.  « Celui qui me remplace travaille le matin au parking du CSPS et me remplace à 13h30 ». Elle révèle qu’elle fait ce travail depuis 9 mois.

Egalement, Eteo Neya excelle dans la garde des engins à deux roues, depuis deux ans, selon ses dires. Mariée et mère de trois enfants, elle abandonne aussi l’école après sa quatrième tentative au BEPC.

Après quelques années à être femme de ménage, elle décide d’aider son mari dans son lieu de travail.  En plus du parking, elle vend des cache-nez, des feuilles de demandes, des demandes de traduction et des timbres.

« Rester à la maison sans rien faire comme activité lucrative était pénible pour moi. C’est pourquoi je me suis associée à mon mari pour gérer le parking du ministère », explique-t-elle.

Elle confie avoir fait, par ailleurs, des formations en communication au ministère des affaires étrangères.

Le gain du couple n’est pas stable et varie en fonction de la prestation journalière. « Des fois, on peut avoir 10 000 y compris les demandes et timbres ; souvent c’est plus que ça. Et comme tout travail, il ne manque pas de difficultés. La plupart des clients sont contents quand ils viennent récupérer leur dossier de demande ainsi que leurs engins », dit-elle.

« C’est bien car elle aide son mari. Aussi elle récupère nos demandes au guichet, ce qui nous facilite les longues attentes », témoigne un client. Un autre apprécie la patience de ce couple. « Le service se ferme à 16h mais, ils peuvent rester jusqu’à 18h, 18h30 pour garder nos engins ». 

Neya invite la gent féminine à toujours avoir des activités lucratives. Cela les aidera, ajoute-elle, à vivre activement leur vie familiale.

Ouagadougou est considérée comme la capitale des deux roues. Selon la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), la capitale burkinabè comptait plus 765 477 motocyclettes, en 2015. De nos jours, les engins à deux roues sont rentrés dans le quotidien de bon nombre de personnes.

Véronique TRAORÉ 

Pour Burkina 24 

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