Burkina Faso : La COBUFADE pour une ratification du 3ème protocole facultatif à la convention relative aux droits de l’enfant
La Coalition au Burkina Faso pour les Droits de l’Homme (COBUFADE) a décliné ses objectifs en rapport avec la ratification du troisième protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) le vendredi 26 janvier 2024 à Ouagadougou. Son objectif : que ladite convention soit ratifiée d’ici la fin de l’année 2024.
Le 3ème protocole facultatif à la convention relative aux droits de l’enfant (CDE) est un instrument juridique international qui existe depuis 2012. Mais vraisemblablement, au Burkina Faso, sa ratification peine à être effective.
C’est dans ce contexte que la Coalition au Burkina Faso pour les Droits de l’Homme (COBUFADE) en partenariat avec Terre des Hommes Lausanne et l’UNICEF entendent lancer un plaidoyer avec pour objectif d’amener l’État à ratifier le 3ème protocole facultatif à la CDE d’ici la fin de l’année 2024.
Pour y arriver, la COBUFADE et ses partenaires ont entrepris des stratégies dont la mise en œuvre du « Projet intégré d’amélioration de l’accès à la justice pour les enfants en mobilité et autres enfants vulnérables au Burkina Faso (PIAAJEM) ».
Revenant sur l’importance du troisième protocole, la présidente de la COBUFADE, Solange Bassinga, a soutenu qu’il a été élaboré pour renforcer la protection des enfants, une chose qui va impacter positivement leurs vies. Elle a expliqué que ce protocole viendra en complément de la convention relative aux droits de l’enfant.
« Ce troisième protocole facultatif met en exergue cet intérêt là qu’il faut donner l’opportunité aux enfants de pouvoir tenir compte de leur opinion afin que si y a des violations qui ont été commises et qu’au niveau du pays, ils n’ont pas pu avoir réparation, qu’on puisse leur donner cette opportunité là l’occasion d’aller au niveau international auprès du comité afin que réparation soit faite », a-t-elle détaillé.
Les autres avantages liés au troisième protocole
En plus des avantages cités, Solange Bassinga a assuré que le protocole permet aux parties en conflit de parvenir à un règlement à l’amiable. Mais aussi, il permet au comité de conduire des enquêtes dans un pays dont ils estiment que des violations des droits de l’enfant sont perpétrées. Au regard des avantages qui précèdent, la COBUFADE et ses partenaires se sont donnés pour mission d’amener l’État à ratifier le protocole facultatif à la CDE dans un bref délai.
Pour rappel, la Coalition au Burkina Faso pour les droits de l’homme (COBUFADE) est une association nationale œuvrant en faveur des enfants. Elle est présente dans les treize régions du Burkina Faso et regroupe 25 associations et ONG nationales et internationales. En somme, c’est une association qui s’est fixée pour leitmotiv la promotion, protection et la défense des droits de l’enfant au Burkina Faso.
Aminata Catherine SANOU et Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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