« Nous croyons au NDI que nous avons toute notre place pour accompagner la Transition » (Tété Semenvo Koffi Adomayakpor)
Le National Democratic Institute (NDI) s’est entretenu avec le président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) du Burkina Faso ce mercredi 31 janvier 2024 à Ouagadougou.
Une délégation de la société civile burkinabè conduite par Tété Semenvo Koffi Adomayakpor, le Directeur résident du National Democratic Institute (NDI) a été reçue par le Docteur Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée Législative de Transition ce mercredi matin.
Il s’est agi d’échanger autour du partenariat qui existe entre l’ALT et le National Democratic Institute (NDI). « Nous sommes une organisation américaine qui travaille beaucoup sur des questions de bonne gouvernance et nous sommes au Burkina parce que l’État du Burkina nous a donné un mandat. Il était bon qu’au niveau de l’Assemblée Législative de Transition, nous venions renouveler cette confiance et cette collaboration.
Nous avons également discuté des pistes concrètes de collaboration notamment sur un partenariat avec Faso Check qui va beaucoup travailler avec le parlement sur le lien entre le citoyen et les députés. Faire en sorte que le travail parlementaire soit mieux connu, mieux vulgariser surtout dans cette période de transition où un certain nombre de reformes sont engagées », a souligné Tété Semenvo Koffi Adomayakpor, le Directeur résident du National Democratic Institute (NDI) à sa sortie d’audience.
Le NDI était accompagné par le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA), une autre organisation des droits burkinabè qui entend travailler sur les reformes concernant la loi anticorruption. « Il s’agit de faire le point faire, faire une étude d’analyse, voir quelles sont les évolutions possibles. Nous espérons dans les semaines à venir concrétiser ce partenariat pour qu’on est une Assemblée législative plus inclusive plus ouverte aux préoccupations des citoyens », souhaite Tété Semenvo Koffi Adomayakpor.
De son avis, ce sont des exemples de collaborations qu’il faut pour travailler à rendre les institutions plus fonctionnelles et les mettre en adéquation avec les besoins des citoyens. Soutient-il : « aujourd’hui ce qui est le plus important, c’est de faire en sorte que les citoyens soient régulièrement informés et la bonne information pour prendre les décisions. Aussi niveau des institutions, il faut qu’il y ait une certaine redevabilité.
Avec ces deux principes qui sont des principes démocratiques, je pense qu’on peut renforcer ce travail important au bénéfice du plus grand nombre. Nous attendons beaucoup des citoyens sur cette demande de redevabilité pour avoir des institutions plus inclusives et aussi qu’il y ait un développement, un changement. Nous croyons au NDI que nous avons toute notre place pour accompagner la Transition pour faire en sorte qu’on retourne à des valeurs démocratiques partagées avec toutes les ressources et toute l’ingéniosité du peuple burkinabè ».
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Akim KY
Burkina 24
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