Tribune | « Le porte-parole du gouvernement centrafricain commente l’affaire de l’espion en RCA lors d’une conférence de presse »

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Ceci est une tribune de JB Akakpo, analyste politique, sur l’actualité internationale.

Le 29 juin 2024, le ministre Délégué, conseiller en Communication et le porte-parole du gouvernement centrafricain, Albert Yaloke Mokpème, a tenu une conférence de presse hebdomadaire pendant laquelle il a abordé plusieurs questions d’actualité. Parmi elles, le sujet de l’arrestation de l’espion Martin Joseph Figueira qui avait secoué la société centrafricaine il y a quelques semaines.

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M. Figueira avait été arrêté par des éléments des forces de l’ordre centrafricaines le 25 mai 2024 à Zémio, dans le Haut Mbomou, et est soupçonné d’avoir travaillé à la solde du gouvernement américain. Les chefs d’accusation portés contre Martin Joseph Figueira sont déjà connus au large public : suite à la détention dudit espion et le début de l’investigation, un communiqué a été publié par le Parquet de la République près du Tribunal de Grande Instance de Bangui.

Le porte-parole de la République a fait savoir que « les investigations ouvertes en date du 30 mai 2024, ont permis de mettre en évidence des actes susceptibles d’être imputés à Martin Joseph Figueira, notamment l’existence de plusieurs contacts avec les leaders des groupes armés, la fourniture des informations stratégiques sur les différentes positions des FACA, de l’argent et des armes.

Se faire identifier comme un prétendu employé d’une ONG américaine (FHI 360), effectuant des recherches sur les éleveurs peulhs. C’est tout cela qui constitue l’apologie des crimes de guerre et crimes contre l’humanité ». M. Mokpème a également souligné qu’il ne s’agissait pas « d’accusations en l’air » et que l’arrestation de l’espion étranger était « le fruit du travail des FACA et des forces alliées Russes sur le terrain ».

En ce qui concerne la nationalité de l’homme en détention, Albert Yaloké Mokpème a tenu à préciser qu’il relevait de l’autorité de l’enquête et des ambassades de la définir. Il convient de noter qu’aucune des ambassades – américaine, belge ou portugaise – n’a encore réagi à cet incident désagréable.

JB Akakpo 

Analyste politique 

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