Burkina Faso : Plus de 5 000 personnes tuées entre 2019 et 2023 sur les routes (Joseph Sawadogo)
La Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), l’Office national de sécurité routière (ONASER) et le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ont dressé le bilan des opérations de contrôles qu’ils ont conjointement menés durant 72h sur les Routes nationales (RN) 1,2,3,4,5 et 6, du 27 au 29 juin 2024. C’était à l’occasion d’une conférence de presse à Ouagadougou ce 2 juillet 2024.
Pendant trois jours, soit du 27 au 29 juin 2024, sur les Routes nationales (RN) 1,2,3,4,5 et 6, la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), l’Office national de sécurité routière (ONASER) et le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ont conjointement mené des opérations de contrôles.
L’objectif étant, des dires de Joseph Sawadogo, Directeur de cabinet du ministère des transports, de réprimer tout comportement à risque en matière de circulation avec un regard particulier sur les véhicules de transport en commun afin de prévenir les accidents de la circulation routière dus à l’excès de vitesse, à la défaillance de certains véhicules et à la négligence de certains transporteurs ou conducteurs.
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Plus exactement, les contrôles, a-t-il été plus explicite, ont consisté au contrôle de la vitesse du véhicule à l’aide d’un appareil radar ; du certificat de visite technique du véhicule ; du permis de conduire du chauffeur ; de l’attestation d’assurance ; de la boite à pharmacie ; de la carte de transport ; du certificat d’installation du kit de limiteur de vitesse ; du dispositif de limitation de vitesse ; de la validité et l’authenticité des documents du véhicule et le nombre de passagers à bord.
789 véhicules en infraction sur 968 véhicules contrôlés
« Pendant 3 jours, 968 véhicules ont été contrôlés dont 369 véhicules de transport en commun et 599 véhicules particuliers. Sur les 968 véhicules, 789 étaient en infraction, soit 81,5% dont 315 véhicules de transport en commun et 474 véhicules particuliers. Au total, 851 infractions constatées ; l’excès de vitesse arrive en tête avec 39,72% des cas, suivi du défaut de boîte à pharmacie avec 18,68% des cas, du défaut du certificat d’installation de limiteur de vitesse avec 18,21% des cas.
Viennent ensuite le défaut de la carte de transport avec 9% des cas, le défaut de certificat visite technique valide avec 3,88% des cas, le surnombre de passagers à bord avec 3,53% », a fait savoir Joseph Sawadogo, ajoutant que 81,50% des véhicules contrôlés sont en infraction avec 39,72% en excès de vitesse.
Les contrôles de ce type, a confié le directeur de cabinet, vont se poursuivre et se pérenniser et la répression de l’excès de vitesse prendra désormais en compte les zones hors agglomération où la limite de vitesse est de 90 Km/h.
Par ces actions de contrôles inopinés, l’on entend « s’inscrire dans la dynamique du respect des textes en matière de circulation routière, avec l’implication de tous les acteurs, afin de sauver le maximum de vies possibles, des vies précieuses pour la nation », a dit M. Sawadogo.
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Tambi Serge Pacôme ZONGO et Faouzia SANOU (Stagiaire)
Burkina 24
Encadré
Selon le Directeur de cabinet du ministère des transports, entre 2019 et 2023, plus de 5 000 tués ont été enregistrés sur les routes du Burkina Faso. Et, pour le 1er trimestre de 2024, sont déjà enregistrés 5 542 accidents de la circulation ayant fait 295 morts et 3 799 blessés.
TSPZ et FS
Burkina 24
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