L’association EDEC Burkina Faso/Afrique dit non aux faux Faso Dan Fani et Koko dunda

L’association Éduquer pour Développer – Éveil de Conscience (EDEC) Burkina Faso/ Afrique à animé une conférence sur le port obligatoire du Faso Dan Fani et du Koko dunda en milieu scolaire le vendredi 26 septembre 2025 à Ouagadougou. A travers celle-ci, l’association a appelé au rejet de l’invasion des faux et à la contrefaçon de Faso Dan Fani et Koko dunda dans les écoles.
À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, la question des tenues scolaires refait surface. Conformément à la décision du gouvernement burkinabè prise en septembre 2025, les élèves sont tenus de porter obligatoirement le Faso Dan Fani, symbole du patrimoine textile national.
En prélude à cette mesure, l’association EDEC Burkina Faso/Afrique a lancé un appel à la vigilance, invitant les acteurs à redoubler d’attention quant à la confection, la vente et le port du Faso Dan Fani et du Koko Dunda, souvent sujets à de nombreuses contrefaçons. L’association souhaite ainsi préserver l’authenticité et la qualité de ces tissus identitaires.
A la question de comment distinguer le vrai Faso Dan Fani du faux, Abdoulaye Kouanda, juriste et professeur de droit a affirmé que, « Le véritable Faso Dan Fani absorbe la chaleur, n’agresse pas la peau et résiste aux multiples lavages ». Il a également à travers une expérience déduit que le vrai Faso Dan Fani brûlé ne se colle pas et dégage de la cendre ce qui n’est pas le cas pour le faux Faso Dan Fani, qui se colle comme du caoutchouc une fois brûlé.
Toujours selon ce dernier, l’invasion des faux Faso Dan Fani et Koko dunda trouve sa principale raison dans la forte demande car, selon lui « avec la forte demande, des commerçants en viennent à glisser du faux dans les commandes ».
Ainsi, cette forte demande du Faso Dan Fani qui « crée inéluctablement des richesses à plusieurs niveaux et une chaîne de valeurs devrait plutôt faire l’objet d’une promotion de consommation authentique ».
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Cependant un constat est dégagé dans la vente des produits fabriqués localement en l’occurrence le Faso Dan Fani, il s’agit de la cherté des prix. A cette problématique, Abdoulaye Kouanda a expliqué que des négociations ont été faites et continuent avec toutes les institutions étatiques et structures impliquées dans la production du coton et du fil de coton. A cet égard, il a invité les autorités à subventionner la filière de coton ce qui permettrait de réduire le coût.
Ali Tapsoba, Agro-écologiste dans la même logique a souligné de près que la cherté du prix se repose sur la quête de souveraineté culturelle, économique et même à préserver la santé des élèves et en général des burkinabè.
A travers cette conférence l’association en insistant sur le rejet des faux Faso Dan Fani et Koko dunda attend vulgariser une production et consommation authentiques des Faso Dan Fani et Koko dunda tant par les élèves mais aussi par la population burkinabè.




