Ouverture du festival dialogue de corps 2025 : La Termitière célèbre « l’Humain » à travers la danse contemporaine

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Le Centre de Développement Chorégraphique (CDC) La Termitière a lancé, le samedi 6 décembre 2025 à Ouagadougou, la 15ᵉ édition du festival Dialogue de Corps, un rendez-vous majeur de la danse contemporaine au Burkina Faso. Placée sous le thème « Humain », cette édition met en lumière la cohésion, l’écoute et le vivre-ensemble à travers le langage universel du corps en mouvement.

Du 6 au 13 décembre 2025, la Termitière accueillera des chorégraphes et danseurs venus du Burkina Faso, d’Afrique et d’autres régions du monde, réunis pour célébrer l’humanité par l’expression corporelle. La soirée d’ouverture a offert au public une succession de prestations professionnelles saluées pour leur intensité et leur créativité.

Salia Sanou, directeur du festival
Salia Sanou, directeur du festival

Pour Salia Sanou, directeur du festival, le choix du thème « Humain » s’impose comme une évidence dans le contexte actuel. « L’humain, c’est ce qui nous relie les uns aux autres, ce qui nous permet le dialogue et la construction d’une communauté fondée sur l’entraide », explique-t-il. Plusieurs des œuvres programmées cette année explorent ce rapport à l’autre et la nécessité de retisser les liens sociaux.

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L’édition 2025 se distingue par son ampleur. Il s’agit de 98 artistes, 28 spectacles de danse et de musique, et 20 groupes venus de différents pays animeront cette semaine dédiée à la culture du mouvement. Pour Salia Sanou, le festival vise avant tout à créer de la connexion.

« La culture nous unit. Elle construit les liens sociaux, favorise l’écoute et renforce la solidarité. Nous sommes tellement malmenés par la vie qu’il devient vital de s’écouter pour mieux avancer »,a-t-il indiqué.

Représentant le ministre en charge de la Culture, Marguerite Doannio
Représentant le ministre en charge de la Culture, Marguerite Doannio

Représentant le ministre en charge de la Culture, Marguerite Doannio a rappelé lors de la cérémonie l’importance de la résilience, qu’elle décrit comme une « réaffirmation de notre humanité, un refus de la peur et un appel à nourrir la solidarité ».

 Elle a souligné le rôle central de la culture, non pas comme un luxe, mais comme une nécessité, un pilier de cohésion, de paix et de souffle vital en période difficile. « Ce festival nous rappelle que la vie continue, et que l’humain reste au centre de tout », a-t-elle affirmé.

Mahoua SANOGO (Stagiaire)

 Burkina 24

Rédaction B24

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