Burkina : Plus de 14 milliards pour lutter contre la hausse des flambées des prix
Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a annoncé ce jeudi 9 juin 2022, des mesures gouvernementales relatives au prix des produits de grande consommation à l’issue de rencontre de la cellule de crise.
La cellule de crise, mise en place le 26 mai 2022, est parvenue à des accords ce jeudi 9 juin 2022. En effet, le premier ministre, Albert Ouédraogo, avec la Chambre de commerce, le Patronat et des acteurs économiques avait mis en place une cellule de crise. Cette cellule était chargée de faire des propositions pour atténuer la flambée des prix.
A l’issue des concertations, le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a souligné que « le patriotisme et la solidarité nationale s’est exprimée ».
« Des mesures ont été adoptées pour la baisse des produits de grande consommation. Sont des produits de grande consommation, le riz, le sucre et l’huile en termes de sélection pour parer au plus urgent. Il s’agit de maintenir une baisse de la valeur en douane induisant une baisse de droit de douane. Cette baisse est de 2,25 milliards pour ce concerne le riz, 3,4 milliards pour ce concerne le sucre et 9 milliards de FCFA sur l’huile.
L’impact global sur le budget de l’Etat est 14,3 milliards de FCFA. Egalement, la suspension d’obligation de fournir le certificat d’assurance de transport de marchandise avant émission de la déclaration préalable à l’importation (DPI) », a-t-il déclaré.
Lire également 👉Burkina Faso : Le prix du pain demeure à 150 F, les boulangeries scellées seront rouvertes
En plus, il a précisé que des contrôles seront effectués sur le territoire pour lutter contre les spéculations.
Concernant le prix du pain, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que le prix est maintenu à 150F la baguette mais avec un poids de 160g.
Cependant, le gouvernement envisage accompagner les boulangeries. Il s’agit, entre autres, de la prise en charge directe des factures d’eau et d’électricité pour un montant maximum de 150 000FCFA par mois et par boulangerie connue sur une période de trois, la mise en place d’une ligne de crédit de 5 milliards, la mise en place d’un programme de renforcement de capacité de gestion au profit des boulangeries.
« C’est le début d’un programme de dialogue et de discussion pour prendre en compte l’ensemble des secteurs afin de donner un écosystème économique beaucoup plus viable à notre pays », a laissé entendre Lionel Bilgo.
Le ministre en charge du commerce, Abdoulaye Tall, a fait savoir que ces nouvelles mesures rentrent immédiatement en vigueur.
En outre, le représentant du secteur privé, Mahamadi Sannoh, a rappelé que la question de la vie chère n’est pas une question burkinabè mais mondiale. Mais s’est réjoui de l’initiative du gouvernement. « On ne peut pas tout avoir en un jour, on a eu ce que nous avons demandé », a-t-il relevé.
Dasmané Traoré, représentant les consommateurs, a fait savoir qu’il ose espérer que la mesure prise va répercuter au niveau des détaillants pour que le consommateur puisse en profité. « Il ne s’agira pas d’accorder des faveurs à des importateurs pour que le consommateur final n’en profite pas », a-t-il lancé.
Jules César KABORE
Burkina24
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Article un peu bâclé hein…
D’abord, une « flambée des prix », c’est une hausse rapide et forte. Donc « hausse de flambée », franchement…
Ensuite, l’article ne dis pas quelle période couvre la subvention de l’état de 14 milliards, ni à quel(s) prix cette subvention permet de fixer les prix des trois produits cités. Il fait de plus l’impasse totale sur les produits locaux.
Finalement, la seule information est que le gouvernement va subventionner le riz, le sucre et l’huile importés par une réduction des droits de douane, pour une période inconnue.
Un peu maigre pour une conférence de presse après plusieurs jours de négociations d’une « cellule de crise »…