Agriculture : Vers l’implantation d’une banque de gènes pour la conservation des souches des variétés locales

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Réunis en séance plénière, le vendredi 29 mars 2024, les députés de l’assemblée législative de transition ont examiné la question de l’abandon progressif de la semence paysanne au profit des semences hybrides et transgéniques et l’introduction de ces semences par les multinationales ainsi que l’encadrement juridique de l’importation de ces semences.

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Selon le Pr Adjima Thiombiano, ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, au Burkina Faso, le catalogue 2023 des espèces et variétés agricoles contient 278 variétés appartenant à 42 espèces pour lesquelles la production et la commercialisation de semences certifiées sont possibles et autorisées au niveau national.

Pour la conservation des souches des variétés locales, il a renseigné qu’une banque de gènes est en cours de réalisation au Burkina Faso. Il définit la banque de gènes comme un dispositif de conservation ex situ de matériel génétique, qu’il s’agisse de plantes ou d’animaux. « Compte tenu du rôle stratégique de la banque de gènes, le Gouvernement a mobilisé une somme de 565 391 598 FCFA pour la construction de l’équipement d’une banque nationale de gène phylogénétiques pour cette année 2024 », a-t-il dit.

Pr Adjima Thiombiano, ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation

En outre, il s’est penché sur la semence des fruits et des légumes destinée à la consommation. A ce niveau, il a renchérit que depuis 2023, l’agence nationale de biosécurité a reçu le mandat de vérifier si les semences et produits importés sur le territoire national ne contiennent pas des transgènes. Cette analyse dit-il devrait s’élargir aux fruits importés et qui envahissent le marché des fruits au Burkina Faso, pour rechercher non seulement des transgènes mais aussi les produits chimiques nocifs à la santé.

Pour terminer, le Pr Adjima Thiombiano a rappelé que  l’agriculture occupe une place prépondérante au Burkina Faso. En effet, ce secteur emploie plus de 80% de la population active et contribue pour 30% au produit intérieur brut (PIB) de l’économie nationale.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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