Novembre bleu : Genit Care Africa dresse son bilan de 16 jours d’activisme

L’association Genit Care Africa (GCA) a organisé un ciné-débat suivi d’un panel le 10 décembre 2024 à Ouagadougou. Une activité qui a marqué le dernier acte des 16 journées d’activisme sur les Violences basées sur le genre (VBG) de l’édition 2024. 

Des conférences, des débats, des séances de dépistage de cancer de prostate, des sketchs sur les violences intrafamiliales et des projections de films qui ont ponctué les 16 jours d’activisme sur les Violences basées sur le genre (VBG). Débutées le 25 novembre 2024, ces activités entrent dans le cadre du novembre bleu à l’initiative de l’association Genit Care Africa (GCA).

Selon la présidente de l’association Genit Care Africa (GCA), Josiane Ouédraogo, cette campagne de 16 jours était axée sur la sensibilisation sur les violences basées sur le genre. Elle a précisé également que durant cette campagne, le comité a noté avec satisfaction le déroulement des activités.

« C’est une campagne mondiale qui est commémorée chaque 10 décembre, date de la journée internationale des droits de l’Homme. Une fenêtre de 16 jours est faite pour réfléchir à la question et sensibiliser. Nous avons sensibilisé 100 élèves et organisé des dépistages sur le cancer de la prostate et sur la planification familiale. Donc en gros le bilan est satisfaisant », a-t-elle expliqué.

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Pour Joséphine Rouamba, paneliste du jour, les statistiques évoluent en tenant compte des réalités et en ces périodes de crise humanitaire, les tendances des violences basées sur le genre sont à l’augmentation.

« Chaque mois, les données changent mais ce qu’on peut dire qu’en période de crise humanitaire, la tendance est à l’augmentation en ce qui concerne les violences basées sur le genre parce que les populations vivent une promiscuité qui psychologiquement parfois porte atteinte à leur moral et à leur comportement », a-t-elle souligné.

Genit Care Africa (GCA) est une association qui s’inscrit dans une logique de stimuler le militantisme, l’implication et l’engagement de tous en faveur des droits sexuels et reproductifs. En rappel, ce ciné-débat a connu la projection du film « La sœur de quelqu’un » de la réalisatrice Kady Traoré.

Amidou OUEDRAOGO

Pour Burkina 24