Rythmes de résilience : Le FITO 2025 s’achève, laissant un héritage d’unité

La troisième édition du Festival International des Instruments et des Danses Traditionnels de Ouagadougou (FITO) a refermé ses portes le dimanche 1er juin, après 96 heures de festivités intenses au Musée National. Cet événement, qui se positionne comme un rendez-vous important pour la culture burkinabè, a célébré la richesse du patrimoine immatériel avec un esprit de partage et une résilience remarquable. 

La 3e édition du FITO a mis en lumière une variété d’activités. Celles-ci incluaient des prestations en direct de nombreuses troupes de danse traditionnelle, des conférences éclairantes axées sur la jeunesse et son rôle dans la construction d’un Burkina Faso prospère, ainsi que des discussions cruciales sur la sauvegarde des instruments traditionnels.

Dji Marc Koussoubé, le promoteur du FITO

Dji Marc Koussoubé, le promoteur du FITO, a exprimé son immense satisfaction lors de la clôture du festival. « C’est avec un grand plaisir que nous clôturons cette troisième édition du FITO. Il faut le dire, c’était vraiment un moment de partage, d’apprentissage et également un cadre de vivre-ensemble et de cohésion sociale » a-t-il confié.

Clôture du FITO 2025

Marc Koussoubé a reconnu les défis importants rencontrés par les organisateurs. « Nous n’avons pas eu d’accompagnement comme il faut. Également, nous n’avons pas eu de partenaires. Ce n’était vraiment pas simple de réunir les deux communautés à la même période pour la même cause ».

Malgré ces obstacles, la détermination, nourrie par la passion, a assuré le succès du festival. « Guidés par notre passion, par notre engagement, nous nous sommes dit, nous n’avons pas les moyens, c’est vrai, mais nous allons tenir l’édition, quelles que soient les difficulté », a-t-il affirmé.

Noëlle Octavie Neya/Ouédraogo, Directrice régionale de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Centre

Le discours officiel de clôture, prononcé par Noëlle Octavie Neya/Ouédraogo, Directrice Régionale de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Centre au nom du ministre en charge de la Culture, a réaffirmé l’importance vitale de la préservation culturelle.

Elle a rappelé que cet ensemble de connaissances, coutumes et traditions définissent l’identité d’un peuple joue un rôle important dans une société en évolution. Le ministre a, par la voie de la directrice a salué l’initiative du FITO, y voyant un gage de la volonté gouvernementale de soutenir les actions de préservation du patrimoine.

La communauté Sambla au ryhtmes du balafon

La communauté Sambla, invitée d’honneur de cette édition, a été l’une des stars du festival. Traoré Issifou, parrain de la communauté, a partagé la profonde joie de son peuple. « Lorsque l’information est passée, ça a été d’abord une réjouissance pour la communauté qui est à Ouagadougou ainsi que ceux de nos villages ».

La communauté buaba

D’autres voix influentes ont enrichi cette clôture. Le représentant du Chef du Canton de Dédougou a qualifié l’initiative de « géniale, » insistant sur le rôle des jeunes, qui sont les porte-drapeaux de la civilisation. L’Honorable Amadou Diko, représentant de la communauté Kal Tamasheq, invitée d’honneur de l’édition précédente, a rappelé l’importance de moderniser les cultures propres du Burkina plutôt que d’adopter aveuglément celles d’ailleurs.

La communauté Kal Tamasheq était de la partie

Il a plaidé pour que la culture nationale devienne le moteur du développement. Enfin, Djibo Sinali, invité d’honneur et conseiller du FITO, a réaffirmé son soutien indéfectible, exhortant les promoteurs à croire en la technologie culturelle et à la vision du festival de promouvoir le vivre-ensemble.

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Akim KY

Burkina 24

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