Justice et transformation numérique : Le Burkina Faso passe à la vitesse supérieure avec un triple lancement

Poursuivant la politique nationale de dématérialisation des services publics, le Ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, a franchi une étape, ce lundi 15 décembre 2025, en lançant officiellement trois (3) nouvelles plateformes numériques. Ces outils visent à moderniser et à simplifier l’accès aux services de la justice pour les citoyens et les professionnels.
Après le succès de l’e-justice et de l’e-casier judiciaire, le secteur de la justice au Burkina Faso franchit un nouveau cap décisif dans sa transformation numérique.
Ce lundi 15 décembre 2025, à Ouagadougou, a eu lieu le lancement inaugural de trois nouvelles plateformes numériques majeures. La Justice Pénale en ligne, le e-Permis de Communiquer, et le e-RCCM (Registre du Commerce et du Crédit Mobilier).
Chacune des nouvelles plateformes répond à un besoin social et administratif pressant, offrant des services essentiels désormais accessibles en quelques clics : La Justice-penale.gov.bf, permet de déposer une plainte en ligne et suivre l’avancement du dossier.
Le e-permis-communiquer.gov.bf, permet de demander en ligne un permis de communiquer pour rendre visite à un proche en détention. Le e-actes-rccm.gov.bf quant à lui permet d’obtenir en ligne les actes RCCM à savoir l’attestation d’inscription, l’attestation de non- faillite, et l’extrait du RCCM.
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Représentant le premier ministre lors de l’événement, Émile Zerbo, Ministre d’État, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, a souligné l’ambition derrière ces initiatives.
« Ces initiatives visent à dématérialiser les procédures administratives, améliorer l’efficacité et l’accessibilité du système judiciaire, et répondre à une forte demande sociale pour plus de transparence et d’efficacité », a-t-il déclaré. Il a ajouté que ce lancement marque un tournant décisif vers une administration judiciaire plus transparente et accessible.

De son côté, le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, s’est félicité de cette performance, tout en rappelant que le chemin à parcourir reste important. « Ce n’est que le début… C’est bien, c’est une très bonne performance, mais les défis sont encore énormes », a rappelé le ministre Bayala, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre la digitalisation des procédures et actes.
Le Burkina Faso affirme ainsi sa volonté de s’inscrire durablement dans l’ère de l’e-gouvernance, en mettant la technologie au service de la justice, des droits humains et du dynamisme économique.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24




