Crise au Burkina Faso : article 37 ou 165 ?
Le bras de fer politique autour d’un référendum sur la révision de l’article 37 de la Constitution fait couler beaucoup d’encre. Mais à côté du débat qui se mène certains, comme l’auteur de cet écrit que nous publions, portent plutôt l’intérêt sur la « l’inculture citoyenne », qui pourrait justifier la situation actuelle au Burkina Faso.
C’est un fait. En Afrique, dès que vient le moment de passer le relais, les « politiques » africains deviennent vite moins vertueux. Cet écrit ne veut pas rentrer dans le débat qui s’est érigé en dialogue de sourds au respectueux Pays des Hommes Intègres. Nous voudrions évoquer la question de l’« inculture citoyenne » au Burkina Faso. Faut-il aller au référendum ou pas ? Faut-il changer l’article 37 ? Et pourquoi ne pas lire l’article 165 pour commencer…
L’« inculture citoyenne » en question
La crise « vue de haut » nous enseigne encore une fois que les Africains tiennent difficilement leurs promesses. Les pays Africains de l’ouest Africain ont célébré (avec faste ?) leurs cinquantenaires, il y a quelques années pour la plupart… Les bilans sont sans doute restés dans les tiroirs (comme dirait l’humoriste). Dans tous les cas, on a été informé de la longue liste de ce qui n’a pas marché et de ce qui restait à faire dans un avenir très proche. Nous sommes habitués à ce genre de discours, direz-vous…
Dans les engagements pris, on pensait (sérieusement) qu’il fallait accélérer la formation des citoyens. Pour y réussir, on était bien d‘accord qu’on parlait d’abord d’instructions (alphabétisation, écoles etc.). On n’a pas besoin d’être un expert pour comprendre que les deux choses sont liées… Mais, voilà que la première chose n’a pas fait l’objet d’un développement prodigieux ! La seconde, elle, ne pouvait que patienter. Or, dans une Afrique, où chaque jour on fait des promesses, tout le monde finit par se lasser (pour de vrai). Résultat ? Aucun. Vous voulez des chiffres ou des lettres ?
Tout le monde est au moins d’accord (cette fois-ci) qu’on n’a pas bougé (ou presque). Il faudra encore d’autres analyses (à coup de millions de FCFA) pour saisir la bête qui gêne le « développement » de nos chères nations aux « indépendances » bien acquises, non plutôt bien trempées…
Alors, où est le problème ? (l’Afrique, au moins, sait conjuguer cette expression à tous les temps). Le problème est devant nos yeux. Nous manquons tous (Y’a-t-il des exceptions ?) de culture citoyenne ! ? Les politiques (s’ils prenaient conscience) feraient vite ! Le citoyen lamda également en ferait un souci primordial. Pourquoi ? Evaluez (vous-mêmes) la situation nationale du Faso et dites (ô Hommes intègres) la Vérité ! Vers quoi allons-nous ? Vers les conséquences d’une « inculture citoyenne » sur les plans politique, économie, social etc.
Article 37 ou article 165 de la Constitution burkinabé : où se trouve le diable ?
On change l’article 37 ? Oui, puisque la Constitution n’a pas dit le contraire. Non, plutôt, parce que le mandat présidentiel est limité ! En fait, entre les « pros » et les « antis », qui a lu la Constitution du Faso ? (Si vous avez honte de cette question, c’est un indice…) Ce sont les Burkinabé, les premiers, qui doivent lire leur Loi fondamentale, ce n’est pas la crise qui va la lire à leur place !
Un jeu de mot. L’article 37 est bien écrit. L’article 165 est bel et bien écrit aussi. Le premier dit : « on a fixé à 5 ans renouvelable une fois », le second dit : « on peut réviser puisque je n’ai rien dit là-dessus » (le vide juridique en question). Les plus pathétiques disent : « Pardon ! On demande d’arrêter quand même ! ». Ils oublient une chose : en politique, il n’y a pas de « limitation de pouvoir » ! Une Constitution doit être claire et nette dès le départ !
Il y a visiblement une guerre des articles (ou d’analphabètes ?). Au moins, les burkinabé sauront lire deux articles de leur Constitution une fois dans leur vie, dirait encore le satirique.
Le procès des « intellectuels africains »
L’« inculture citoyenne » est-elle responsable de la crise actuelle (et bien d’autres ?) ou devons-nous intenter un procès aux intellectuels africains ? Ce procès-là viendra un jour. Le jour, où malheureusement, ceux qui devront être jugés, auront certainement quitté ce bas monde. De quoi s’agit-il ? Les Africains qui sont allés à l’école (instruction, scolarité etc.) exploitent toujours leurs frères analphabètes. C’est connu, il n’y a rien de nouveau ! En politique, la chose se vérifie également. Depuis quand avons-nous introduit nos Constitutions dans nos écoles (et alphabétisations) et adaptées à la compréhension de tous* ? Pourquoi cette absente critique dans les bases de l’éducation de nos pays ? Il ne s’agit pas de dire qu’on fait des efforts etc. Les citoyens sont habitués également à ce refrain ! Ils ne veulent plus être accoutumés à des polémiques qu’un document intègre peut démêler. À ce titre-là, ce sont de véritables Écoles (ou cours) du citoyen qui doivent poindre sur tout le territoire (pourquoi pas dans tous les villages). Et pour cause : ce manque laisse libre cours aux « intellectuels » d’occuper (et même de saturer ?) tous les débats dans lesquels, hélas, le citoyen (encore une fois !) paie la note finale. Qui a intérêt à ce que le citoyen basique ne s’émancipe pas ? Une Constitution claire libère et fait prospérer sûrement un pays. Au fait, sont-ils nombreux ceux qui savent qu’ils existent une Constitution dans chaque pays de cette Union Africaine ?
Un bon instituteur (Ah, ces pionniers infatigables !), recommandera ceci : allez (re) lire (pardon), réécrire votre Constitution, la traduire et la vulgariser partout. Par respect pour les citoyens qui attendent d’être moins incultes pour entrer dans de vrais débats démocratiques. Ce sera la preuve que vous en faites soit un sujet soit un objet. Juste par respect pour le citoyen Africain. Vous attendez une conclusion ?
*Projet MRSI/CRDI : traduction de la Constitution burkinabé a été financé par la Coopération canadienne et a coûté la bagatelle somme de plus 24 millions en 2013. « Valorisation des résultats de recherches et des innovations au Burkina Faso ». Notes personnelles : ce sont les « toubabous » qui doivent toujours nous montrer le chemin ?
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
le r?f?rendum est d?mocratique!! quiconque veut s’opposer est un anarchiste, une personne anti-d?mocrate assoiff?e de guerre, tyrannie…. laisser ? pr?sent notre pays continuer d’?voluer dans la paix et la coh?sion sociale….j’attire l’attention des idiots de suivistes qui suivent comme mouton tout droit vers l?abattoir! r?veillez vous!!!! allons au r?f?rendum et exprimons nous librement!!! ? l’issu que la majorit? l’emporte!!!!!!!
Paix dans lr monfe entier! Paix au faso. Le potilique ouvre unr porte qu’il ne sera pas a mesure de refermer! Chacun d’eux pense l’analphab?te est une marchandise que chacun par ?go?ste troque a sa volont?. 4 t?tes ont l’int?r?t d’?teindre la braise avsntt que la temp?te de l’active: RSS parce qu’ils sont victime de leurs propres pi?g?, et Blaise par ce qu’il a es prestement trahit leur pact! Si par malheur le brouillon s’ installait, il n’aura aucun pardon tant que ne serait sous terre. Qui prendra son sac d’asile empottera son cercueil.
Paix dans le monde; paix au faso!!
De grace n’influencez pas les gens par des fausses demonstrations! pourquoi voulez vous que tout le monde soit pour le r?f?rendum? votre le?on de moral , vous pouvez la garder pour vous.
TEL les doigts de la main,nous voila unis et ensemble psalmodions un seul mot oui au R?f?rendum!nous le faisons pour sauver notre pays d’une chute,tel on le vois partout dans le monde et plus pr?cis?ment en Afrique!vive la paix!!
VIVE le referendum,et vive l??veil de conscience pour un Burkina paisible a vivre.
UNE chose m’a beaucoup touch? dans cet ?cris!c’est le peuple qui d?cantera la situation pr?sente et non les opinions et les verbiages.nous savions tous que la conjoncture actuelle implique la masse populaire qui doit d?cider de ce qui touchera a la nation.c’est pour dire que le referendum devient imp?ratif!e
je ne ss juriste mais je sais que c'est pr l'interet d la nation or ce cas precis c'est l'interet d'un individu et il y a vice d forme car le projet d referendum n'est ps passe a l'assemblee et on pense deja a le faire pardon epargnez nous d tt cela ns voulons la paix au Faso qui ns est si cher
YA n?eer?! Tu as raison Neere Z. Nous avons tous fini l’universit? sans avoir lu une constitution. Elle n’est pas plus qu’un objet et reste l’affaire des politiciens. On nous a inculqu? cette mentalit?. Et j’ai jamais vu une constitution dans une biblioth?que. C’est la r?alit? au Faso;